Je viens de finir un livre très intéressant que je souhaite partager avec vous, d’autant plus que c’est une thématique qui me touche et que j’essaie de travailler depuis quelques temps maintenant. Ce livre s’appelle « les vertus de l’échec » de Charles Pépin.
J’ai personnellement toujours eu pas mal de difficultés avec l’idée de l’échec ce qui m’a empêché et m’empêche toujours (même si j’y travaille) d’oser faire des choses que je souhaite. C’est pourquoi quand j’ai créé mon dernier vision board, j’ai écrit une citation pour y penser souvent : « Je refuse que la peur de l’échec m’empêche de faire ce qui m’importe vraiment ». Cette citation est d’Emma Watson et elle représente exactement ce que je souhaite.
C’est aussi pour ça, je pense, que le livre de Charles Pépin m’a beaucoup parlé. Dans ce livre, il explique pourquoi et comment l’échec est bénéfique et que nous devrions apprendre ne pas le voir comme quelque chose de négatif. Il utilise beaucoup d’exemples de personnes connues qui ont eu des échecs avant d’accéder à la réussite comme J.K. Rowling, Charles Darwin, André Agassi, Steve Jobs…
En France, nous considérons l’échec comme la « pire » chose au monde ce qui ne laisse pas la place aux personnes d’oser faire de nouvelles choses, car si on échoue on est un loser. Alors que dans d’autres pays, l’échec est vu comme une expérience, une marche de plus à grimper. En fait l’échec, c’est ce qui nous permet d’avancer, d’apprendre, d’évoluer. Ce livre nous incite donc à aller à l’encontre de ce que l’on nous apprend dans la société et d’échouer. Échouer pour échouer non, mais échouer pour apprendre oui. Échouer pour grandir.
Charles Pépin parle aussi des joies qui peuvent sortir des succès arrivant après des échecs. Il parle de la difficulté à réussir ses succès. C’est un livre très complet et facile à lire. Cet auteur m’a également fait découvrir le poème If de Rudyard Kipling, qui est magnifique, alors rien que pour ça, il vaut la peine d’être lu.
Je souhaite partager avec vous quelques phrases issues de ce livre qui m’ont marquées. Peut-être qu’elles vous donneront envie d’y jeter un œil.
- Il y a les échecs qui nous rendent plus combatifs, ceux qui nous rendent plus sages, et puis il y a ceux qui nous rendent simplement disponibles pour autre chose.
- Il faut avoir déjà échoué pour savoir qu’on s’en relève.
- Avoir échoué, en France, c’est être coupable. Aux Etats-Unis, c’est être audacieux. Avoir échoué jeune, en France, c’est avoir échoué à se mettre sur les bons rails. Aux Etats-Unis, c’est avoir commencé jeune à chercher sa propre voie.
- Nous voyons l’échec comme une porte qui se ferme. Et si c’était aussi une fenêtre qui s’ouvre ?
- Ce qui dépend de toi, c’est d’accepter ou non ce qui ne dépend pas de toi. Epictète.
- Réussir sa vie, ce n’est pas vouloir à tout prix : c’est vouloir dans la fidélité à son désir.
- Nous confondons « avoir raté » et « être un raté ».
- Oser, c’est d’abord oser l’échec.
Je ne peux donc vous dire qu’une chose : osez entreprendre tout ce que vous souhaitez et si vous échouez, apprenez.
Et vous, quelle est votre relation à l’échec ?
ça me rappelle notre dernière conversation 😉
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Cela renvoie aux doubles termes en France : erreur ou faute ! faute ayant une connotation judéo-chrétienne, alors qu’erreur engendre amélioration. Peut-être que le mot échec devrait être rayer et remplacer par épreuve… les épreuves de la vie
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