Dérèglement climatique et droits humains

Je suis très contente de vous retrouver après 2 mois de pause estivale. J’espère que vous avez passé un bel été. J’ai eu pas mal de choses à gérer dans ma vie personnelle et j’ai donc préféré arrêter d’écrire pour le blog pendant un temps plutôt que d’écrire pour ne rien dire. J’ai souhaité revenir avec un sujet qui me tient à cœur : l’écologie.

Amnesty International est une association que je soutiens depuis plusieurs années et je reçois donc leur newsletter. Celle de l’été a été dédié au dérèglement climatique, d’où le choix d’écrire un article là-dessus.

De profession, je suis travailleur social et pendant mes études, j’ai vu et entendu des discours avec lesquels je n’étais pas du tout d’accord : le social doit primer sur l’écologie. Pour moi, les deux doivent être traités main dans la main. Quand on parle de social ou de droits humains, on parle d’aujourd’hui. Telles personnes vivent dans des conditions sanitaires indécentes. Telles personnes n’ont pas accès à un logement, à l’eau… Qu’est-ce que l’on peut faire aujourd’hui pour aider ces personnes ? Quant à l’écologie, on s’imagine que c’est le futur dont on parle. Oui et non. Oui car les conditions climatiques ne vont faire qu’empirer mais non car elles sont déjà là. Et dire que le social à la priorité sur l’écologie c’est comme vouloir mettre un pansement sur un bras amputé, ça ne sert à rien sur le long terme.

Plus on avance dans le temps, plus le dérèglement climatique empire et provoque des grosses catastrophes naturelles : inondations, tempêtes, feux de forêts… Qui sont les victimes de ces catastrophes ? Les humains (les animaux aussi bien sûr !) et en priorité les pauvres. Ne nous voilons pas la face, les plus riches arriveront toujours à s’en sortir. Mais que font les personnes qui ont tout perdu à cause d’une inondation et n’ont pas les moyens de reconstruire ? Les choses ne vont aller qu’en empirant si rien n’est fait pour arrêter ce dérèglement et alors le social ne suffira plus pour gérer les situations des personnes.

terre

Le problème actuel est le fait que ni les entreprises ni les gouvernements ne prennent leurs responsabilités pour sauvegarder notre planète et pour que celle-ci reste un habitat tenable pour nous. Quant aux militants de l’environnement, plus ça va et plus leur vie est en danger. En 2018, 164 défenseurs de l’environnement ont été assassinés (selon l’ONG Global Witness).

Quelques chiffres donnés par Amnesty International : 26,4 millions de personnes ont été déplacées à l’intérieur de leur propre pays en raison de catastrophes naturelles depuis 2008 ; 1 milliard de personnes subiront les effets d’une réduction drastique des ressources en eau en cas de hausse de la température mondiale moyenne de plus de 2°C ; 250 000 morts supplémentaires par an en raison du dérèglement climatique entre 2030 et 2050.

Alors oui, le social est important pour aider les personnes en grandes difficultés (financières, social, emploi, santé…) mais il est tout aussi important d’envisager le futur et de se battre pour garder une planète accueillante pour les humains afin de minimiser le nombre de ces personnes.

Si vous aussi vous souhaitez défendre les droits humains (en lien avec le changement climatique ou non), n’hésitez pas à soutenir Amnesty. Et non, je ne  suis pas rémunérée pour dire ça.

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