Tout d’abord, je vous souhaite à tous et toutes une superbe année 2020. A ce qu’il parait nous rentrons dans une nouvelle ère en termes d’énergie donc cette année devrait être plutôt intéressante. Dans tous les cas, j’espère que vous obtiendrez tout ce que vous désirez. Mais n’oubliez pas, tout ce qui nous arrive, nous est utile.
Mais rentrons plus dans le cœur du sujet de cet article. J’ai souhaité que ce soit le premier article de cette année comme pour annoncer un nouveau départ.
Je souhaite parler des étiquettes car elles sont partout, soit nous nous les donnons à nous-mêmes, soit les autres nous les donnent, mais cela nous catégorise et nous met dans une boîte. J’ai entendu pas mal de personnes dirent que les étiquettes, « c’était mal » car on met les gens dans des boîtes et ensuite on les juge. Quand on voit les choses de cette manière-là, évidemment, je suis d’accord.
Aujourd’hui, je souhaite néanmoins aborder la question des étiquettes d’une autre manière. Avoir une étiquette, si elle est choisie par soi-même n’a pas la même signification que si quelqu’un nous la met. Car quand quelqu’un d’autre nous met une étiquette, nous pouvons ne pas être d’accord avec lui donc aujourd’hui je vais plutôt parler du fait de se mettre une étiquette à soi-même.
Quand je décide de me mettre une étiquette, peu importe laquelle (vegan, écolo, féministe et j’en passe), je décide d’appartenir à ce groupe. Je m’identifie aux valeurs, aux croyances et aux manières de faire les choses. En tant qu’humain, le besoin d’appartenance est quelque chose de très important car nous sommes des êtres sociables qui avons besoin d’interaction. Le fait que les gens aient des étiquettes permet aussi d’avoir des représentations et c’est hyper important. Quand tu as une étiquette que personne a dans ton entourage, ce n’est pas toujours facile car ils ne comprennent pas forcément ce que tu vis et avoir des représentations permet de mieux s’approprier son étiquette.
Je souhaite tout de même mettre un bémol à ce que je viens de dire. Ce n’est pas parce que je me pose une certaine étiquette que je suis d’accord avec toutes les personnes qui ont cette étiquette. Comme je l’ai dit dans mon article précédent, nous sommes des humains et avons droit à nos différences, même à l’intérieur de nos étiquettes. En tant que vegan, je ne suis pas d’accord avec tout ce qui est dit sur le véganisme, pareil pour le féminisme et ça ne m’empêche pas de me considérer vegan et féministe. Je pense que l’étiquette que tu te mets, c’est aussi à toi de la déterminer. Évidemment, il y a une « définition » de base mais ce que tu en fais reste ton choix.
Enfin, je dirais que si ces étiquettes ne vous mettent pas de limites alors je n’ai pas de problème avec ça. On peut très bien se mettre une étiquette un jour et évoluer vers autre chose un autre jour, c’est la beauté de la vie. Car on est sur Terre pour apprendre, évoluer, grandir. Donc mettez-vous des étiquettes tant que vous voulez mais n’ayez pas peur d’en changer, car on a le droit de changer d’avis et on a le droit d’avoir des contradictions.
Et vous, qu’est-ce que vous pensez des étiquettes ? Pour ou contre ?
Je suis contre les étiquettes elles sont trop restrictives, quoiqu’on dise. Et elles n’ont pas beaucoup de sens, dans l’appartenance à un groupe, dans la mesure où on peut appartenir et ne pas avoir les mêmes valeurs… d’où l’importance de ce qu’on met derrière les mots.
Je préfère « en situation de… » qui permet toutes les évolutions possibles en laissant toutes les fenêtres ouvertes
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Comme on dirait en anglais, let’s agree to disagree 😉
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